Chasseur de têtes sous le microscope : compétences et stratégies

De nos jours recruter les bons profils, surtout dans les secteurs très concurrentiels,
est devenu une mission presque impossible tenant compte de la rude concurrence et
la rareté des profils. Ceci dit, le métier de chasseur de tête fait rêver et alimente tous
les fantasmes de l’imaginaire collectif.

Un excellent communicateur

En effet, devenir un bon chasseur de têtes ça s’apprend, néanmoins il y a certaines
compétences usuelles et reconnues dont la compétence en communication qui se
traduit par l’écoute active des besoins des entreprises et des candidats. Ajoutant à
cela, la capacité à détecter le potentiel et identifier les talents cachés, au-delà des
diplômes et de l’expérience, l’empathie et l’intelligence émotionnelle pour
comprendre les attentes et les motivations des candidats et créer une relation de
confiance avec les talents.

Une maitrise du secteur d’activité

En outre, une bonne compréhension du marché du travail à savoir les tendances du
recrutement et les secteurs en tension ainsi que l’évolution des métiers sont
indispensables aujourd’hui. Ceci nécessite bien évidement la persévérance, la
maitrise du sourcing et les outils digitaux, les bases de données, les ATS (Applicant
Tracking Système) et la présence effective et constante sur les réseaux sociaux
comme Linkedin

Un bon représentant commercial

Désormais, un autre volet est à prendre en compte qui n’est pas moins important que
celui déjà cité plus haut est qu’un chasseur de têtes doit être aussi un très bon
représentant commercial, il doit savoir vendre une opportunité de carrière chez un
client sans nécessairement induire les candidats en erreurs ou créer de fausses
promesses. La transparence et l’honnêteté sont de mises pour réussir à se
démarquer dans ce métier.
De plus, la fonction du recruteur a laissé sa place à celle de chasseur de têtes. Ce
véritable commercial en recrutement n’a rien à envier aux commerciaux d’autres

secteurs, il va lui aussi, « vendre », « acheter » des profils avec des prix d’achat et
de vente. Il va donc répondre à un besoin spécifique, déterminé de manière précise
chez un client, et prospecter comme le fait un commercial.
Le chasseur de talent doit jongler avec plusieurs composantes. Il doit saisir les
opportunités d’affaires et persuader ses clients de la pertinence de ses services. Il
doit être patient surtout en cas de désistement de leur part. Il traduit les objections de
ses clients en opportunités d’affaire. Il est tenu d’être constant dans ses interactions,
quoi qu’il arrive !

Un séducteur charmant

Sans tomber dans l’excès bien sûr, mais il faut se le dire, un chasseur de talents, est
avant tout une personne qui détient des qualités humaines distinctives. Il va vers les
autres aisément, charismatique, il va persuader et influencer facilement. En bref,
lorsqu’il est sincère, gagne facilement la confiance des gens autours de lui.

Un ambassadeur pas comme les autres

Alors, un bon chasseur de tête doit être proche de ses clients et de ses candidats
pour mieux comprendre leur philosophie et cerner leur besoin, ce qui permet
d’instaurer un climat de confiance et de jumeler le bon profil avec le bon
environnement de travail. Ça prend la combinaison parfaite !
En résumé, que le chasseur de talents doit connaître les particularités de son client
l’équipe de travail, la culture, la mission, vision, valeurs de l’entreprise, le poste à
combler, ses avantages et ses contraintes, et tout cela, sur le bout des doigts.
En d’autres termes, il s’agit d’un véritable ambassadeur de l’entreprise. Un bon
chasseur de têtes doit donc être capable de parler de l’équipe où le poste est à
pourvoir, des missions proposées, de l’évolution envisageable et des valeurs de
l’entreprise comme s’il en faisait partie. Il est tenu de donner l’heure juste à tout
candidat qui présente un intérêt pour le poste.

Un audacieux

Enfin, Le chasseur de tête doit dénicher la perle rare (de haut niveau) pour son
client, il ne faut pas hésiter à adopter une démarche proactive, toujours en veille et
parfois aller directement vers la cible ce qui permettra notamment d’entrer en contact

avec des talents qui n’auraient peut-être jamais postulé d’eux-mêmes à la simple
diffusion de votre offre.
Si l’article vous intéresse et que vous aimeriez apprendre davantage sur le metier du
chasseur des talents surtout pour les profils rares, je vous inviterai à approfondir vos
connaissances en lisant l’article suivant.
https://www.digitalrecruiters.comblog/chasse-tetes-comment-sourcer-profils-rares